Archives de catégorie : Nos interventions sur place

L’école d’Antsoha

En 2015, lors d’un voyage humanitaire, lorsque Louis Musso est allé visiter la coopérative et le dispensaire une centaine de personnes est venu à sa rencontre. Les parents lui ont demandé la création d’une école primaire.

L’implication des parents dans la réalisation de cette école

Les parents se sont engagés à participer à la construction de cette école.

Dans les forêts avoisinantes ils ont abattus des arbres grâce à des scies passe partout dont la longueur des lames varie entre 1.20m à 1.80m. Il faut deux hommes pour manier ces scies. Chacun tire à son tour vers soi mais ne pousse jamais. Comme vous devez l’imaginer ce travail est très pénible.

Par la suite ils ont scié des planches pour la fabrication des bureaux et des chaises nécessaires dans les classes.

ARES  propriétaire de 5 hectares

Ce bâtiment scolaire a été  construit sur un terrain de 5 hectares appartenant à l’association.

Ce terrain était un désert lorsque ARES, grâce à un don d’un habitant, est devenu propriétaire de ce terrain de 5 hectares, situé à Antsoha.

Nous avons tout d’abord fait creuser deux puits. Ensuite, nous avons  créé une coopérative agricole pour 7 familles et favorisé la création d’un dispensaire géré par Sœur Rosalie qui est aussi infirmière. Elle a été formée à l’école d’infirmière à Albi.

Ce dispensaire reçoit tous les jours de nombreux malades.

La création d’une école : une impérieuse nécessité !

Les familles de ces enfants sont totalement démunies et sans ressources. La plupart vivent dans des cases très sommaires dans les forêts. Les parents trop pauvres ne peuvent pas payer la scolarité de leurs enfants.

La grande majorité de ces enfants n’a jamais fréquenté une école car trop éloignés des grandes villes.

Les deux étapes de la construction de ce bâtiment scolaire

Les 4 classes de l’école d’Antsoha

En 2016 nous avons fait construire 4 classes en dur. Mais quand la nouvelle de la construction d’une école à Antsoha s’est répandue dans la région de nombreux parents sont venus inscrire leurs enfants. L’école est devenue trop petite.

Galerie photos ici

Le bureau ARES réuni au mois de novembre 2016 a donc décidé de faire construire deux nouvelles classes en dur. Les 2 classes sont terminées en mars avril 2017. En 2017, un préau est construit pour que les enfants puissent s’abriter pour manger (soleil ou pluie)

Nous avons ouvert notre école avec 230 enfants puis le nombre d’élèves est passé à 270 et maintenant nous en sommes à 338 élèves en 2020 et nous avons dû refuser des enfants du fait la saturation des classes.

Groupes coopératifs à fin 2016

En 2011-12, ARES  comptait 20 groupes coopératifs.

M. Norbert (voir article sur Chaine d’union du riz) veille au grain et va jusqu’à exclure les familles qui ne respectent pas la chaine d’union du riz mis en place par ARES.

En 2015-16, grâce au mécénat d’entreprise, le nombre de groupes coopératifs a été porté à 26, soit 2000 malgaches qui sortent de l’extrême pauvreté, produisant suffisamment pour se nourrir et même revendre une partie de leur récolte.

Interventions médicales dans les dispensaires

Ares est intervenue dans les dispensaires d’Andapa, de Tananarive, de Vohémar et d’Ambohitompoïna.

Ces dispensaires accueillent environ 30 000 personnes par an. ARES a distribué plus de 120 kg de médicaments, de produits thérapeutiques nutritionnels et de lait pour les jeunes enfants. Au cours des nombreuses consultations bénévoles, nous avons pu observer auprès des enfants et des adultes de nombreuses pathologies dont le bec de lièvre. Plusieurs enfants ont été dès lors opérés.

Après une évaluation des besoins en fonction des pratiques médicales de chaque dispensaire lors de notre mission humanitaire d’avril 2008, nous avons décidé d’envoyer tous les trimestres les médicaments suivants : antipaludéens, antibiotiques, anti-épileptiques et vitamines ou compléments alimentaires nutritionnels.

La chaine d’union du riz

En dialoguant avec les maires, les chefs de villages et les paysans, ARES a pris conscience de l’importance de son projet agricole.

Par manque de moyens, la plupart des paysans malgaches travaillent la terre de leurs rizières à la pelle. Le rendement à l’hectare est donc trop faible et insuffisant pour nourrir correctement une famille comprenant souvent 15 à 20 personnes. La malnutrition rendant encore plus fatiguant le travail, il ne peuvent cultiver la totalité de leurs champs.

Pour assurer la liaison entre 2 récoltes, ils doivent emprunter pour acheter le riz. Ayant bien souvent du mal à rembourser, les paysans se retrouvent endettés. Ils doivent alors vendre une partie de leurs terres et accélère le phénomène de malnutrition. La spirale de la misère est alors enclenchée : ils sont obligés de tout vendre. N’ayant plus rien, ils partent à la ville en recherche d’un emploi. Le mouvement d’exode rural est enclenché. Le travail n’étant pas abondant dans les villes, leur situation devient plus que précaire.

Pour palier à cette descente vers la pauvreté, ARES fournit zébus, charrues, herses, sarcleuses et pulvérisateurs à quelque 20 familles.

Pour développer ce mouvement de solidarité, nous avons demandé aux 20 familles concernées de former à leur tour 3 autres personnes à la culture du riz. Une fois formées, ces personnes pourront demander à ARES de financer le matériel agricole et 2 zébus. C’est ainsi qu’est née la Chaine d’union du riz. Ses 2 objectifs principaux sont :

  • l’aide matérielle par l’attribution de 2 zébus et de matériel agricole
  • la formation à la culture du riz

Un responsable de la formation a été nommé

Monsieur Norbert Razafindratera, diplômé de l’école d’agriculture de Tananarive est responsable de la formation pour la culture du riz. Il formera tous les nouveaux postulants qui souhaiteront entrer dans la Chaîne d’union du riz. Il organisera régulièrement des sessions d’information pour les groupes coopératifs et supervisera les travaux dans les rizières de ces derniers.

En Septembre 2008, 6 groupes coopératifs été déjà équipés. Plus de 100 personnes ont participé aux journées de formation organisées par M. Norbert. Celui-ci, à l’aide de tableaux, leur a enseigné les meilleures façons de planter le riz afin d’obtenir le meilleur rendement. Un outil permettant de planter les plants de riz en ligne leur a également été présenté.

En 2011-12, ARES  comptait 20 groupes coopératifs. Ces groupes constitués (12 de plus par rapport à 2008) qui ont signé le contrat de la Chaîne d’union, se forment à la culture du riz et entrent dans la Chaîne de solidarité mise en place par ARES.

Les puits creusés à Madagascar

Fin 2014, 218 puits étaient creusés donnant accès à l’eau potable pour 2 hôpitaux, 4 écoles et 41 villages soit près de 75 000 personnes.

Fin 2016,  on était à 295 puits  creusés donnant l’accès à l’eau potable à 100  000 personnes.

Avant les puits, l’eau était prélevée dans des trous peu profonds et était de ce fait boueuse. Lors de leur voyage en 2008, les responsables de l’association ARES ont rencontré les maires et chefs de villages des différentes communes dans lesquelles ils avaient décidé de creuser les puits.

5 équipes de 4 personnes travaillent toute l’année pour ARES. Pour chaque puits, un responsable est désigné par les habitants de ces communes. Il assure la sécurité et l’entretien du puits. Il est aussi la garant de l’utilisation du puits par tous les gens du village ou de la commune.

Notre projet ayant pour objectifs principaux la fiabilité et le meilleur coût possible, l’eau est puisée à l’aide d’un seau et d’une corde tractée grâce à une poulie. Les clôtures autour des puits sont en bois. Le creusement de ces puits qui s’effectue à la pelle bêche ne démarre que lorsque la municipalité ou les chefs de village ont fait amener sur place le gravier et le sable pour la construction des buses. 5 équipes de 4 personnes sont constituées. Elles sont rémunérées par ARES et placées sous la responsabilité de 3 chefs d’équipes.